samedi 7 juin 2008

Jour 41 : Il y a des jours comme ça...











Vendredi 23 mai 2008

Il y a de ces jours où rien ne nous réussit. Aujourd'hui en fait partie...

Après une session internet en avant-midi, je me décide pour la balade en scooter. Signora Giusy (prononcer Juicy) appelle donc son contact, Sergio, super sympa, qui vient me livrer l'engin rutilant à l'hôtel. Explications d'usage, essais préliminaires... je ne me sens pas très à l'aise mais n'ayant jamais fait de moto sauf comme passagère, c'est une première. Mais je me dis qu'après quelques minutes de pratique, tout devrait se placer...

Bon. Pour faire une histoire courte, disons simplement que je ne l'avais pas pantoute. J'ai gardé le scooter 1h30, et j'ai stressé tout le long... Tout à coup, il me semblait y avoir beaucoup de trafic, les rues en lacets très étroites qui sillonnent Lipari, toute en côtes et en cars de touristes, me paraissaient plutôt hostiles et dangereuses... Et moi je ne roulais vraiment pas vite, alors je me faisais dépasser, c'était trop énervant pour des vacances! Je n'avais pas envie de finir mes jours en sandwich italien sur une ile perdue alors j'ai abdiqué. Je suis revenue au point de départ en sueur, et heureuse d'avoir réussi à revenir sans accident!

Point fort de ma journée : un dîner au resto Al Pirata, avec terrasse en surplomb sur la mer : vue magnifique, salade de thon Liparote délicieuse, bon vin blanc.

En après-midi, j'ai fait le tour de l'île en minibus, mais ces véhicules aux passages peu fréquents ne m'ont pas laissé beaucoup de latitude... Je suis revenue de cette exploration un peu déçue : certains points de vue étaient à couper le souffle mais je ne pouvais m'arrêter à loisir.

L'heure du souper approchant, je me réjouis à l'idée de me délecter d'un autre bon repas à l'italienne, probablement encore de poisson. Mais les planètes n'étaient pas alignées en ma faveur, aujourd'hui : l'assiette commandée à la trattoria A Sfiziusa ne fut pas à la hauteur de mes attentes : calmar farçi trop cuit, poisson genre sardine géante pas assez cuit, anguille (je n'ai jamais aimé l'anguille) et un scampi trop petit. Vino della casa très, très ordinaire, ce qui est assez rare ici.

Oh, j'ai oublié de dire que j'ai aussi fait sauter mon séchoir à cheveux : les flammes bleues, la boucane, la totale quoi.

Demain est un autre jour...


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