mercredi 4 juin 2008

Jour 37 : La Giudecca et Burano










































































































































































































































































Lundi 19 mai 2008

Nous nous levons très tôt car nous devons être à l'aéroport à 8h30. Bonheur, il ne pleut pas malgré un ciel menaçant. Nous prenons le bateau au Rialto puis l'autobus qui se rend en à peine 30 minutes à l'aéroport Marco Polo. Ça me rassure de voir que le trajet se fait aussi bien, car demain c'est mon tour : je volerai entre Venise et Naples-les-poubelles-sur-mer.

Les au revoir sont ce qu'ils sont, on s'en passerait toujours... Mais les nôtres ne sont pas larmoyants; il nous est arrivé si souvent de se dire au revoir («à tantôt») dans une gare ou un aéroport... Et ni l'un ni l'autre nous ne sommes du type qui s'ennuit. N'empêche, ça me fait tout drôle de ne plus avoir mon homme à mes côtés. Mais le beat de «vagabonde en vacances» reprend vite le dessus.

Contre toute attente (on annonçait de la chnoutte), il fait super beau aujourd'hui, ce qui me décide à prendre le bateau pour aller visiter Burano, la petite soeur de Murano, une île de pêcheurs et de dentellières.

Toutefois, avant cette excursion d'après-midi, je vais visiter une église qui m'intéresse parce qu'elle est située sur une île appelée Giudecca, en face de Venise proprement dite. Un canal très large sépare les deux rives. La chiesa San Giorgio est dotée d'un beau campanile qui offre, paraît-il, une vue magnifique car elle est située directement en face de la Piazza San Marco et le palais des Doges. Effectivement, la visite en vaut le coût : du sommet du campanile, le regard sur Venise est tout à fait différent, l'angle de vision englobant la ville de belle façon.

Après une pause lunch/sandwich, je m'embarque à bord du San Andrea pour une heure à voguer doucement sur la lagune ensoleillée. Point d'intérêt à mi-chemin : les autorités ont mis de l'avant le méga-chantier de construction de digues hydroliques, un projet gigantesque du style jamais vu; ces digues serviront à freiner les eaux en cas de crues exceptionnelles, une menace qui pèse toujours sur la Sérénissime.

Puis c'est l'arrivée à Burano, charmante petite île proprette et toute colorée, où chaque maison a sa propre couleur et doit être repeinturée telle quelle à chaque printemps, sous peine d'amende! La balade sous le soleil révèle un kaléïdoscope de couleurs vives et pastel, et les juxtapositions parfois inusitées donnent des effets visuels intéressants. À l'opposé de Venise, toute en nuances aquarelle, Burano est un tableau naïf de teintes solides, un genre de look «peinture à numéros». Agréable à l'oeil, cependant!

Pas grand chose à faire à part prendre des photos, et je ne suis pas restée assez longtemps pour dessiner ou peindre, malgré que j'avais tout mon stock avec moi. Je suis partie avec le bateau de 13h30, arrivée là-bas à 14h30, et départ de Burano à 16h30. Ironie du sort, c'est à Burano que j'ai acheté mon seul souvenir de verre de Burano, un joli pendentif.

De retour à Venise, je m'offre un dernier souper au chinois (vraiment très bon, et pas cher...) avant d'aller boucler mes valises.


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