Il pleut sur Venise. On visite quand même, mais en dedans : Basilique San Marco.
Comme partout ici ou presque, interdiction de prendre des photos. De toute façon, l'éclairage à l'intérieur étant plutôt déficient, les photos auraient été ordinaires. Et pourtant... Quelle église hors du commun, toute en mosaïques, un exploit en soi! Et tout cet or... Un éclairage approprié ferait de cette basilique un bijou serti dans un écrin pour lui donner plus d'éclat, l'éclat qu'elle mérite. Un jour peut-être...
La portion musée, la Loggia dei Cavalieri, est intéressante, et les 4 chevaux grandeur nature, les originaux de bronze qui ornaient auparavant le haut du portique à l'extérieur, sont fabuleux. Je les ai pris en photo malgré l'interdiction... Il y a aussi de belles maquettes de la Basilique à faire verdir d'envie le con du fameux dîner de...
11 heures : nous sommes toujours à la Basilique, mais dehors, à l'étage de la loggia, près des «faux» chevaux, la tour de l'horloge se met en action : un des deux personnages de bronze frappe 11 coups sur la cloche avec son maillet. Amusant!
PM
Visite d'un coin particulier de notre quartier, celui du commissariat de police : à un pâté de maison de notre appart se situe la Questura, le lieu où se déroule une partie de l'action des romans de Donna Leon et de son personnage principal, l'inspecteur Brunetti. J'ai deux de ses romans policiers, très populaires ici mais plus difficiles à trouver à Québec.
Visite d'un coin particulier de notre quartier, celui du commissariat de police : à un pâté de maison de notre appart se situe la Questura, le lieu où se déroule une partie de l'action des romans de Donna Leon et de son personnage principal, l'inspecteur Brunetti. J'ai deux de ses romans policiers, très populaires ici mais plus difficiles à trouver à Québec.
Plus loin dans le Castello nord, on trouve une petite rosticceria où il y a des fleurs de zucchini panées et frites : un vrai péché tellement c'est bon, et je suis contente de pouvoir faire goûter ça à Minou, qui aime, bien sûr... Arrivés au parvis de l'église Giovanni e Paolo, au bord d'un canal, on tombe sur quelque chose de tout à fait inusité : une dizaine de kayaks sont «parkés» là, à attendre de repartir, leus locataires probablement en pause-pagaie. L'adresse internet écrite sur le côté des embarcations m'échappe, mais ça finissait par .hu. Hongrie? Autre curiosité : en vente sur la piazza, des calendriers avec un curé cute et sexy pour chaque mois. En fait, seul celui de la couverture est vraiment sexy, un peu à la Matt Damon; les autres manquaient un peu de «humpfff» : ça se comprend peut-être un peu...
Avant de rentrer à l'appart, pour un souper maison de pâtes aux asperges, poireau, ail et prosciutto, nous faisons un arrêt important à la fameuse mini-boutique où un artisan du verre crée ces formidables insectes presqu'aussi vrais que nature. L'homme est très timide mais gentil. Il prend le temps de nous faire une démonstration de la façon de faire les antennes d'un longicorne; il se prête à une séance photo avec Yves-Pascal, ose à peine sourire... Toute cette attention le gêne mais ne lui déplait pas nécessairement. Mon chum achète 5 insectes variés, des pièces extraordinaires et assez chères, et Giovanni lui offre en prime 2 fourmis et un petit canard pour moi... Charmant!
Soirée
Il n'y a pas que la nourriture pour l'estomac en Italie. Il y a aussi la nourriture pour l'âme. Et ce soir, nous avons été comblés de ce côté.
En effet, c'était ce soir, notre fameux concert des Quatre Saisons de Vivaldi, à l'église San Vidal. L'endroit est des plus appropriés, l'acoustique quasi parfaite, le volume de l'espace juste assez grand pour demeurer intime. Et les interprètes, tous des Vénitiens, ne nous ont pas déçus, au contraire! Quel bel ensemble de musiciens... Ils étaient 8 au total, 4 violons solistes plus une autre, un joueur de clavecin, un contrebassiste et un violoncelliste. Ce dernier, très expressif et dynamique (avec tout de même la retenue nécessaire au répertoire classique), donnait le ton au spectacle par ses mouvements passionnés et sa direction musicale. Par ailleurs, comme cette oeuvre de Vivaldi met particulièrement en relief le jeu de va-et-vient entre les violons solistes (qui alternaient) et le violoncelle, son interprétation solide et sensible était comme le fil conducteur tout au long des Quattro Stagioni. Un pur bonheur à faire dresser le poil sur les bras d'émotion, à applaudire à tout rompre. Et comme je connais par coeur tous les mouvements de cette oeuvre, je pouvais apprécier les variations subtiles dans l'interprétation : jamais exagérée au point de manquer de respect à l'oeuvre originale, mais juste assez rafraîchissant pour susciter l'intérêt par la nouveauté.
Et tout comme pour les concerts rock, nous avons eu droit à 3 rappels à la fin - le public, enchanté, en redemandait - dont un savoureux moment cabotin où le violoncelliste a fait une pièce de Paganini, un classique interprété avec humour et modernisme. Il a fait rire une assistance un peu guindée, comme elles le sont toujours dans ces concerts.
Une soirée magique, superbe, avec un retour à la maison dans les jeux d'ombres et de lumières de Venise la Sérénissime.
Avant de rentrer à l'appart, pour un souper maison de pâtes aux asperges, poireau, ail et prosciutto, nous faisons un arrêt important à la fameuse mini-boutique où un artisan du verre crée ces formidables insectes presqu'aussi vrais que nature. L'homme est très timide mais gentil. Il prend le temps de nous faire une démonstration de la façon de faire les antennes d'un longicorne; il se prête à une séance photo avec Yves-Pascal, ose à peine sourire... Toute cette attention le gêne mais ne lui déplait pas nécessairement. Mon chum achète 5 insectes variés, des pièces extraordinaires et assez chères, et Giovanni lui offre en prime 2 fourmis et un petit canard pour moi... Charmant!
Soirée
Il n'y a pas que la nourriture pour l'estomac en Italie. Il y a aussi la nourriture pour l'âme. Et ce soir, nous avons été comblés de ce côté.
En effet, c'était ce soir, notre fameux concert des Quatre Saisons de Vivaldi, à l'église San Vidal. L'endroit est des plus appropriés, l'acoustique quasi parfaite, le volume de l'espace juste assez grand pour demeurer intime. Et les interprètes, tous des Vénitiens, ne nous ont pas déçus, au contraire! Quel bel ensemble de musiciens... Ils étaient 8 au total, 4 violons solistes plus une autre, un joueur de clavecin, un contrebassiste et un violoncelliste. Ce dernier, très expressif et dynamique (avec tout de même la retenue nécessaire au répertoire classique), donnait le ton au spectacle par ses mouvements passionnés et sa direction musicale. Par ailleurs, comme cette oeuvre de Vivaldi met particulièrement en relief le jeu de va-et-vient entre les violons solistes (qui alternaient) et le violoncelle, son interprétation solide et sensible était comme le fil conducteur tout au long des Quattro Stagioni. Un pur bonheur à faire dresser le poil sur les bras d'émotion, à applaudire à tout rompre. Et comme je connais par coeur tous les mouvements de cette oeuvre, je pouvais apprécier les variations subtiles dans l'interprétation : jamais exagérée au point de manquer de respect à l'oeuvre originale, mais juste assez rafraîchissant pour susciter l'intérêt par la nouveauté.
Et tout comme pour les concerts rock, nous avons eu droit à 3 rappels à la fin - le public, enchanté, en redemandait - dont un savoureux moment cabotin où le violoncelliste a fait une pièce de Paganini, un classique interprété avec humour et modernisme. Il a fait rire une assistance un peu guindée, comme elles le sont toujours dans ces concerts.
Une soirée magique, superbe, avec un retour à la maison dans les jeux d'ombres et de lumières de Venise la Sérénissime.
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