jeudi 15 mai 2008

Jours 24 et 25 : Cinque Terre















































































































































































































































6 et 7 mai 2008


Soleil, ciel bleu, paysage de rêve : tous les ingrédients sont réunis pour deux journées de rêve à Cinque Terre, une région en bordure de la Méditerrannée constituée de 5 villages inatteignables en auto mais auxquels on accède facilement par train.

6 mai

Notre première randonnée commence à Riomaggiore : la première portion s'appelle, à juste titre, la Via dell'Amore : parfait pour les petits couples en solitaire.

Nous sommes complètement seuls sur ce sentier facile, à la vue époustouflante sur la mer. Le chemin est bien nivellé et avance en sillonnant le long de la côte, à environ 150 mètres du niveau de la mer, parfois plus. C'est d'une grande beauté et d'un grand calme aussi car nous avons laissé le courant de touristes partir avant nous pendant qu'on petit-déjeunait.

Le deuxième village est Manarola, et on s'y arrête le temps de faire quelques photos des maisons de couleurs pastels, des chaloupes de pêcheurs et du palan utilisé pour les descendre à partir de la falaise. On y rencontre aussi deux jeunes Québécoises avec qui on jase un peu, et on reprend le chemin pour aller au 3e village, Corniglia.

Le plus petit des trois et le seul ne disposant pas d'un port, Corniglia est juché sur un pic qu'on atteint après avoir grimpé 382 marches (on nous le confirme rendu en haut avec une affiche de félicitations!). Tout en haut, un marchand de poisson vend ses prises à partir de son camion réfrigéré.

Le sentier entre Corniglia et Vernazza est plus accidenté et nous fait souffler un peu (mais pas vraiment...). C'est aussi le segment le plus long. On arrive à Vernazza vers midi, avec une faim de loup. Ce ne sont pas les restos qui manquent car cette petite ville est une des plus touristiques des Cinque Terre, avec Monterosso.

Une publicité nous indique qu'il y a un resto tout en haut d'un pic rocheux, appelé Il Castello à cause des ruines d'une forteresse au sommet. Un dernier effort physique récompensé largement : nous allons prendre notre repas à flanc de falaise, vue imprenable sur la mer et le port tout en bas. Nous sommes entourés de plantes exotiques à fleurs et de leurs parfums. Quelques tables en enfilade, protégées de parasols colorés et d'un garde-fou à l'allure rassurante, sont situées tout au bout du resto, et c'est là qu'on s'installe, comblés. Le vin des Cinque Terre est fruité et frais, mon plat de pommes de terre tranchées, tomates et anchois est un délice, ainsi que les calmars et scampis frits d'Yves-Pascal. Bon choix pour tout.

Après une petite sieste allongés sur les grandes marches du port, où tout le monde se prélasse au soleil, on prend le train pour le dernier village, Monterosso.

La plus balnéaire des 5, Monterosso regorge de bars, restos, hôtels. La plage est faite de sable foncé (beaucoup de grains noirs) et de galets, et des parcelles de mica la font briller d'un éclat particulier. Apres une balade dans les ruelles et une gelato fraise-chocolat, on va se tremper les pieds dans la Méditerranée : brrrr! Les baigneurs, assez nombreux malgré tout, sont bien braves! Notre trempette se termine dans un bar ou 2 Moretti, une blonde et une rousse, finissent de nous rafraîchir...

7 mai

Deuxième journée à Cinque Terre. On part plus tard, 10 heures au lieu de 8 heures, et ça paraît. Toutes les écoles, on dirait, sont en sortie pédagogique à Cinque Terre cette journée-là; on est envahis de jeunes bruyants et énervés. La tactique de la journée est donc de les semer, ce que nous réussissons partiellement à faire, entre autres en explorant davantage Riomaggiore au départ. Nous constatons que le village est beaucoup plus grand qu'on ne le croyait hier, et on trouve facilement un petit café où déguster capuccino et pâtisserie-déjeuner avant de visiter le musée du Sciachettra (voir plus bas) et de s'engager dans le sentier de l'amour. Tout aussi beau qu'hier, mais on a moins l'impression d'etre seuls au monde. Photos différentes car angle du soleil différent.

Un peu fatigués, on ne se tape pas toute la marche intégrale : un train nous amène de Corniglia jusqu'à Vernazza où l'on goûte enfin au «Sciachettra» - prononcer «Chaketra» en chuchotant sur un ton de conspiration style serpent méchant dans Harry Potter. Ce vin liquoreux est un véritable or liquide; en effet, sa production demande qu'on cueille les raisins très tardivement et qu'ensuite on les laisse sécher à l'air sous des auvents afin qu'ils perdent de leur eau et que la concentration en sucre augmente. Une espèce de «ice wine» mais sans le gel, finalement... Et tout à fait délectable! On nous le sert avec des biscottis aux amandes, dont le côté sucré et amer se marie très bien au Sciachettra.

Dernier train dans les Cinque Terre, dernier drink à Monterosso: un Campari-jus d'orange sur la plus belle terrasse de la plage. En un mot, mon impression de cette contrée unique : extraordinaire.

Merci Annie Hébert de m'en avoir parlé! Et bonne fête en retard à ma belle amie Nellie B!

1 commentaire:

Marie-Claude Rhéaume a dit…

Rêve ou réalité !

Si une photo vaut 1000 mots, Danielle en est à 63 000 ! Impressionnant non !

Moi, je me les passe en boucle. Je tue ma routine en me réinventant une histoire à chacun des visionnement. Rien à voir avec la vraie vie de Danielle. C’est une thérapie parmi tant d’autre depuis que j’ai arrêté de boire en prison.

L’héroïne est Daniella Pomodoro, citoyenne italienne.

Par exemple, je me fais un feuilleton qui raconte la vie de Daniella sur fond de tragédie italienne. Je défile les images et je m’imagine cette intrépide blondinette me parlant de son village natal où elle fait pousser des hectares de vignes à Bourga Royalis où la famillia embouteille la ‘’bouta cravata’’... Plus tard elle s’ouvre un resto et elle fait fortune tellement c’est bon. De partout sur la planète, on y court et même les Américains incultes en redemandent.

Ce qui met du piquant dans cette histoire du moment, c’est qu’elle est fugitive cette belle Italienne. George Bush ayant compris pourquoi l’économie américaine battait de l’aile veut relancer le tourisme chez lui. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre et les Big Mac ne font pas le poids. La starlette du feuilleton est maintenant poursuivie par la CIA. Ces derniers sont mandatés pour mettre la patte sur le livre de recette de Daniella qu’elle l’a hérité de sa mama qui le tenait elle-même de son arrière grand-mère.

Pour sa sécurité, elle doit changer souvent d’adresse. À tous les 2 ou 3 jours, elle s’invente une nouvelle vie et s’ouvre un nouveau resto. Elle se pousse toujours plus loin avec ‘’LA’’ recette de ‘’LA’’ pizza.

D’un feuilleton à l’autre, j’ai hâte de connaître la prochaine ville, le prochain cépage. Gros dénouement au jour 20, elle fait la connaissance d’un bel étalon italien dans le train. Yves-Pascales Balboa brûlant d’amour pour la belle pourchassée l’embrasse sous les caméras de surveillance de la gare (jour 20 photo 5). C’est toujours les mêmes qui ont tout !

Au jour 23, ils enfilent leur chemise à carreaux pour changer d’identité une fois de plus. Une bleue pour Balboa(voir jour 23 no 1) et une rose pour Pomodoro. Ils volent un bateau au port la Spezia et partent en mer loin devant les agents de ‘’W’’. Le 5 ou 6 mai, ils échouent à Cinque Terre. Terreur !

Ha non! Un Paparazzi a reconnu Daniella cette fois déguisée en top model sous sa casquette noire et son top signé Karl Lagerfeld (jour 24 photo 14). Sa sécurité est encore plus menacée …. Elle court avec son amoureux à flan de montagne… Elle escalade de Corniglia à Vernazza mettant en péril ses ongles qui rendent jalouse toutes les Québécoises aux petits doigts trapus…

Qu’est-ce qui va arriver à cette papesse de la culture culinaire italienne maintenant qu’elle fait la première page Vogue, Paris-Match et Saint-Raymond-Huge-lug ? Va-t-elle devoir nager jusqu’à Venise-la-surfaite ? Et combien de temps va durer l’idylle avec son beau papillon bleu?

Non, sérieusement ma crotchougne, Laisse-moi revenir à la réalité le temps de te dire merci.
Merci de nous faire rêver. Merci pour tes belles photos. Moi, ma préférée c’est la 4e du jour 25. Sur cette photo, tu as la tête de la fille que tu me décrivais que tu allais devenir à 40 ans. Tu n’avais même pas l’âge d’avoir un passeport sans la signature de tes parents quand tu m’as dit ‘’ Vivre sans voyager, c’est comme posséder une grande maison et vivre dans une seule pièce’’

Avec des pensées comme ça, tu avais déjà commencé à ‘’faire ta chance’’ comme dit ton amie Yvette !

Bonne continuation

MC ton amie aux petits doigts en forme de boudins