samedi 17 mai 2008

Jour 34 : Venise

















































































































































































Vendredi 16 mai 2008

Poursuite dans l'exploration des différents quartiers de Venise; aujourd'hui, nous portons une attention particulière aux boutiques de bijoux. Un constat : la belle marchandise est davantage ici qu'à Murano, en ce qui concerne les bijoux du moins. Malgré cela, je n'ai rien acheté encore...

Dans le quartier chic de Venise, la calle Larga XXII Marzo regorge de boutiques de designers genre Chanel, Ferragamo, Gucci, Armani. Nous marchons vers le théâtre La Fenice, nous traversons le Campo San Angelo; nous passons à un cheveux de visiter l'exposition «Rome et les barbares» mais à 22 euros audio-guide compris, ça faisait un peu exagéré... et comme jusque-là les musées nous ont plutôt laissés tomber...

Arrivés à l'église San Vidal, des notes de musique classique nous attirent à l'intérieur. On y voit l'annonce d'un concert pour demain, les Quatre Saisons de Vivaldi. Allons-y pour ça, une bonne occasion de vivre autre chose. On achète une paire de billets pour demain samedi.

La fatigue nous envahissant, on décide de la jouer relax pour le reste de la journée : on rembarque sur un vaporetto qui fait le grand tour de Venise par l'extérieur. Quelle bonne idée! Cela nous permet de voir le secteur où se transbordent toutes les denrées périssables et non périssables qui arrivent finalement à Venise. Grues partout. Intéressant.

Le trajet longe la Giudecca, entre autres, ce qui nous permet de voir cette île de plus près. Après 30 minutes de balade sur l'eau, nous débarquons Piazza San Marco et marchons jusqu'à l'appart où je nous popotte des escalopes de veau panées, des pâtes avec la sauce de mercredi et des asperges vinaigrette. Mmmm...

1 commentaire:

Marie-Claude Rhéaume a dit…

Une loupe qui tue !

Pourquoi aimons-nous lire les récits de Danielle? Nous lisons pour user virtuellement nos savates dans les rues tortueuses baignées par la lumière chatoyante et liquide en marchant à ses cotés. Oui, à la lire, le décor qu’elle nous décrit se liquéfie. Personnellement, moi qui n’ai pas le pied marin, j’ai eu la nausée lors de la balade d’une demi-heure en vaporetto à Venise.

Femme pratique, Danielle voyage léger. Même quand elle a un guide de voyage, un nouveau porte-clés en cuir et même une coupe à la main, elle ne baisse jamais la garde. Elle a toujours une main libre pour tenir sa loupe. Cette loupe scrute et se positionne devant un petit détail insignifiant pour le mettre en valeur et offrir une nouvelle perspective au spectacle qui prend vie dans son imagination. Tout ça se résume à une seule chose. Danielle est une metteur en scène, rien de moins!

Pour avoir eu la chance de faire un voyage et ho! combien de découvertes de tous acabits avec cette vieille amie, je vous confirme que cette loupe n’est rien de moins qu’une extension de sa personne. Quand elle commence une phrase par un ‘’on dirait que’’ on connaît la suite. Elle passe ensuite au mode description : un convoi de voiture vu d’un balcon devient un collier de perle dansant, un lampadaire rouillé devient un totem Aztèque en sucre roux. Ces observations transforment le presque moche en pierres précieuses qui sans elle ne seraient jamais tombées sous notre rétines. Dans la vie comme dans son blogue, elle ne se limite pas au sens visuel. NON, la metteur en loupe sollicite le goût, l’odorat, Louie Amstrong et le toucher. À preuve, en visite à Chicago, Danielle m’a appris qu’un trottoir au petit matin, après une longue nuit de repos, devenait rebondissant pour le plaisir de nos pieds de touristes. Il suffit de l’écouter et la magie opère ! Ces trottoirs fait en peau de paradis, j’en ai vu dans tous les pays! Merci !

Assez de tétage, l’autre coté de la médaille maintenant . Quand la loupe tourne du coté sombre, le pire peut vous arriver. Un jour Danielle m’a décrit les vendeuses-péteuses de chez Ogilvy. Quelques jours plus tard, alors que je passais saluer Danielle-la-frisée à son travail rue Ste-Cath, ma vie a basculé. Dans l’ascenseur, j’ai rencontré une anorexique obèse de 82 livres qui se remettait du rouge à lèvre avant de retourner bosser au comptoir Versace . J’ai arrêté l’ascenseur, j’ai fermé la lumière et j’ai fessé la première. Je commence seulement à pouvoir en parler maintenant que j’assiste aux séances ‘’violence-gratuite-anonyme’’ depuis ma prison!
‘’Bonjour, je suis Marie-Claude alcoolique, compulsive et violente…’’
‘’Bonjjjjjjjjjjjjourrrrr Maarrie-Clauddddddde…’’

Revenons à Danielle et son voyage. Pour ce qui est de son petit-ami, en avez-vous entendu parler hier dans le Italian Today ? Elle dit vrai quand elle raconte que Yves-Pascal est retourner à Québec. Suite aux descriptions Plamondondiennes de Florence la poussiéreuse, le jeune intrépide n’a pas vu le coup venir et il s’est payé une crise d’asthme fatale. Espérons juste qu’elle a pris le temps d’expliquer à la maman de YP pourquoi le billet de retour de son fils était si peu cher.
On vole pour des clopinettes avec un forfait ‘’Air-Urne-Canada’’ !




Ses dons de metteur en scène, ses grands yeux verts et toujours sa loupe, vous aurez compris que c’est l’extension d’elle-même. L’extension de son cœur, de son cœur d’enfant ! Si vous aimez le personnage, si vous vous régalez de ces histoires, j’ai une bonne nouvelle. Je vous confirme que vous avez su garder le vôtre. Tant pis pour ceux qui continuent à marcher sur des trottoirs durs et fatigants !

Avec toi Danielle, les descriptions sont si claires, si fortes et si vraies qu’une fois dans ma tête, elles n’en ressortent jamais. Moi si intempestive qui répond par la bouche de mes Nikons, tu imagines l’économie en pellicule à travers les ans. Non vraiment avec toi mon amie, nous pouvons tous décliner dans toutes les langues
‘’No Picture … No picture!’’