lundi 5 mai 2008

Jour 18 : En auto dans le Chianti, 2e partie
















































































































































































































































Mercredi 30 avril 2008

Midi : je reprends la route dans ma petite Panda qui se déplace autremement plus lestement que son éponyme. Il fait plus beau qu'hier, mais on est encore loin du perfect blue sky. Au programme cet après-midi : Panzano in Chianti et Greve in Chianti.


Pur enchantement visuel et gustatif à Panzano où je déguste un excellent vin d'un mélange de cépage tout à fait original : un Brumettori (je vérifierai le mélange et le nom car là je le dis par coeur), accompagné d'une non moins excellente bruschetta aux cèpes et huile de truffe. Paysage magnifique et serveur inusité : un Mexicain qui voyage ici et là mais semble basé pour un bout de temps en Italie. Très gentil, un peu gêné mais plus les minutes passent plus il devient volubile. Il parle un anglais magnifique, avec une pointe d'accents mélangés : mexicain, british, italien. Dommage, j'ai oublié de lui demander son nom.

Malheureusement, on est mercredi, donc la fameuse boucherie de Dario, le non moins célèbre boucher de Panzano, est fermée. Je file vers Greve in Chianti, sur une route toujours aussi enchanteresse.

Je n'aurai vu de Greve in Chianti qu'une seule chose ou presque, la cave à vins et dégustations «Le Cantine», un petit paradis où les gourmandes comme moi se barrent facilement les pieds, d'autant que j'étais en bonne compagnie : Nathalie et Philippe, deux Québécois amateurs de bons vins. J'y ai passé un bon et beau 2 heures à déguster 11 vins différents (attention, pas 11 verres! portions de 4-5 gorgées à la fois), et des plus onéreux. Autant en profiter pour goûter des vins à 50 euros la bouteille, c'est ici que ça revient le moins cher! De bon Brunellos, d'excellents supertoscans et toscans d'appellation contrôlée. Possibilité aussi de goûter à quelques huiles uniques : je rapporte au Québec une huile d'olive parfumée à la truffe, un vrai péché! Quelques charcuteries, morceaux de fromages et de pain viennent agrémenter le tout. Superbe! Un 40 euros bien investi, je suis enchantée de ma visite.

Je reprends la route du retour à 18h30. Festival de la photo en bordure de route : le coucher de soleil est magnifique! Je m'arrête pratiquement aux 5 minutes, ce qui rallonge considérablement la durée du trajet. J'arrive à San Gimignano à 20 heures, crevée, avec une vague faim mais trop fatiguée pour beaucoup manger...

Que je croyais! En fait, j'avais le goût de bouffe non italienne, et j'ai eu ce que je voulais à La Mandragola : une bistecca alla Fiorentina (steak BBQ), des frites et une salade verte de roquette. Délicieux, et copieux! Pour peu, j'en aurais repris...

Un spectacle insolite m'attends à quelques pas de l'appartement : la section percussion d'une fanfare fait une répétition sous le préau en arcades à côté de chez nous! Le son est amplifié par l'espace, c'est puissant et très évocateur, ça prend aux tripes. J'imaginais facilement la scène suivante se dérouler sous mes yeux : des chevaliers en habits de cérémonie, montant fièrement leurs destriers, entrent solennellement dans la ville par la porte San Giovanni, escortant jusqu'à la potence, érigée juste à côté de la cisterna, les prisonniers étrangers condamnés à mort. Court spectacle, mais qui laisse une impression vivace. Et des oreilles qui bourdonnent!

2 commentaires:

Marie-Claude Rhéaume a dit…

La Dolce vita in my véranda !

Alors que le printemps montrait ses premiers rayons de soleil et que Danielle Plamondon nous donnait le cafard grave avec ses récits à faire devenir jaloux un saint de la sainte église catholique… J’ai décidé de jouer à ‘’Danielle Plamondon’’ comme thérapie de survie. Allais-je échapper à l’envie d’en finir à cause de cet hiver maudit?

C’est très simple comme jeu ce n’est pas trop cher comme investissement thérapeutique… Surtout que ça peut sauver votre moral sapé par les courriels de cette belle amie.

Je suis passée m’acheter un magazine de voyage = 6.95$
J’ai ouvert une bouteille de vin italien de qualité douteuse = 9.52$
J’ai achetée un cd d’opéra italien de seconde main chez MeloMag = 4.25$

Comme mon fils va au Scout le vendredi et que ma conjointe est workaholic, je suis momentanément seule à la maison. Je jouis goulûment de cette rare solitude caressée par les rayons de soleil qui entrent par les grandes fenêtres du salon. Pavarotti et moi on coule un parfait bonheur. Je pagine, il chante pour moi et je m’enfonce tranquillement dans le canapé. J’ai une pensée presque amicale pour la Danielle Plamondon qui fait ça à temps plein… Je suis presque au paradis quand drininining !

Si Allo ! Je réponds avec un accent italien tellement campée dans mon rôle.

C’est mon garagiste

Votre alternateur est mort =512.85 $

Furieuse, je cale la bouteille. Je titube jusqu'au stationnement et emprunte l’auto de mon voisin. Je pars chercher mon fils au scout, j’écrase 3 cyclistes tabarnak.
Je vous écris de ma cellule.
Envoyé moi des Oranges
MAIS PAS CELLES D’ITALIE SVP

jaackparr a dit…

Bonjour Danielle

Jai perdu ton no de tél.Nous avons un souper du club de dégustation jeudi le 6 juin a Stoneham au Gite des Loups.Appelle-moi s'il te plait.

Bye Jacques 849-6432