samedi 17 mai 2008

Jour 26 : Pise et Florence






























































































































































































Jeudi 8 mai 2008

AM : Pisa en partant de La Spezia

Je n'aurais pas fait de détour pour aller à Pise, mais c'était réellement sur notre chemin pour Florence, et comme nos Eurailpasses nous permettent de prendre le train indéfiniment dans une journée, on en a profité.

Pisa est une gentille ville d'un style semblable à Parma. La place du Duomo, où sont situés la fameuse tour penchée, le baptistère et la cathédrale, est un très bel espace vert, ça respire, ça n'est pas encombré; même la présence de dizaines de marchands de pacotille ne vient pas détruire cet esprit de calme et d'équilibre (un peu d'ironie ici...). Finalement, la tour n'est qu'un des éléments importants de Pise, elle s'insère très bien dans l'ensemble harmonieux. Et nous ne sommes pas montés dedans, n'en voyant pas nécessairement la pertinence.

La cathédrale de Pise, quant à elle, est une espèce de Duomo siennois, mais réussi celui-là, grâce à une retenue dans l'usage du noir et du blanc, entre autres. Le résultat final est magnifique, d'un esthétisme épuré mais sans tomber dans l'austérité. Très beau.

Sur le trajet de retour vers la gare, on tombe sur un muscien de la rue plutôt original : ce monsieur d'une certain âge joue d'un instrument dont le nom m'échappe, comme celui dont joue Emmanuel Bilodeau dans le film québécois «Les aimants». Assez flyé...

PM : Train pour Florence

Arrivés vers 16h dans notre pied-à-terre florentin, on relaxe un peu puis on va se promener. Il fait beau et chaud, on est gâtés par la température.

Au premier coup d'oeil, Florence me plaît. Trop d'autos et de traffic pour une si petite ville, mais bon, c'est normal de se sentir un peu envahis après le calme bucolique de Cinque Terre. Notre pension est située près du Pont Vecchio, pont sur lequel furent construites deux rangées de commerces, au départ des bouchers, coordonniers et autres petits marchands, mais très vite les Médicis, la famille de big shots de la place, ont décidé que tout cela sentait mauvais et donc les ont chassé pour les remplacer par des orfèvres, beaucoup plus convenables selon eux pour leur quartier résidentiel. Aujourd'hui, il y a aussi des gelateria partout : dangereux...

Pour souper, on se tape une bonne bouffe toscane au ristorante Santo Spirito : ribolitta et une autre soupe au nom interminable dont je ne me rappelle plus en entrée, puis un mista grigli alla fiorentina comme plat principal (viandes grillées variées) et une salade grecque en accompagnement : excellent! Et bon accueil à part ça : on nous sert d'office un spumante et des amuse-gueule en arrivant, tapenade, pain, pruneaux séchés farcis et huile d'olive/vinaigre balsamique. En plus, nos voisins de table sont deux Américains charmants de la région de Boston, deux jeunes anesthésistes travaillant tous les deux pour un hôpital de Harvard. Belle ambiance, belle rencontre. Et au retour, Yves-Pascal (pas moi!) a encore de la place pour une petite gelato...

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