Jeudi 1er mai 2008
Petit matin particulier : aujourd'hui c'est congé pour la plupart des Italiens car c'est la Fête du Travail. Parade, discours, BBQ dans les parcs, sorties en familles, tel est le programme de la journée.
Au café-pâtisserie, il y a foule plus que de coutume. L'ambiance est bon enfant, il y a du monde de tous âges et tous les sexes alors qu'habituellement les hommes sont en grande majorité. Au point internet, ça bouge aussi : contente que ce soit ouvert! J'ai essayé de me mettre à jour, sans beaucoup de succès...
Fin de l'avant-midi, je me rends à la Casa Ponte a Nappo car la famille Rossi organise un dîner de fête en famille. Au menu, des spécialités toscanes de tous les jours. J'arrive tôt et j'en profite pour lire un peu sous les arbres et me faire un nouvel ami, Bobby, un petit chien barbette mignon et très amical.
Vers 13h30 nous sommes invités à passer à table. En entrée, «ribollita» - littéralement soupe réchauffée ou rebouillie - soupe aux légumes avec pain, suivie de charcuteries de la région et des légumes qui poussent ici au jardin familial : artichauts, pois verts, radicchio, courgettes, tomates. Vin et eau gazeuse à volonté, dessert et vino santo à la fin.
J'ai la chance, comme je suis seule, de partager la table d'Andrea et de son fils Lorenzo, 3 ans, qui prenait plaisir à me nourrir de ses petits doigts durant le repas en me racontant je ne sais quoi en italien de bébé. Le beau-père Carlos est aussi venu faire un brin de causette en italien un peu plus compréhensible. Beau moment privilégié, qui se termine par des photos et des promesses de retour. Car bien que je dorme encore une nuit à San Gimignano, c'est la dernière fois que je vois la famille Rossi, du moins pour ce séjour. C'est avec un réel regret que je quitte la casa vers 15h30.
En pm, retour de ma petite Fiat à Sienne. La route se fait rapidement et sans encombre. Les autoroutes italiennes sont particulières : pas d'accotements, que les voies de roulement. Elles sont faites pour une conduite précise, ce qui me convient tout à fait. Épisode cocasse lors du plein d'essence : ça m'a pris un temps fou à comprendre le système de paiement à l'avance, à un poste de péage unique pour toutes les pompes. Pas de pompiste, tout le monde est en congé!
Contrairement à ce qu'on m'avait dit, le bureau de l'agence de location Maggiore est ouvert. Chanceuse, je reçois même une offre que je ne peux refuser : un des jeunes hommes sur place propose de me donner un lift jusqu'à la gare, m'évitant ainsi une marche d'une demi-heure. Ouf! J'arrive à temps pour attraper un train pour Poggibonsi et de là, pas le choix, un taxi me ramène à San Gimignano car aujourd'hui, la ville est totalement coupée du monde en ce jour férié. 25 euros pour le trajet, que je prends comme un cours d'italien en accéléré car le vieux monsieur qui me conduit est d'une grande gentillesse, il me jase ça en italien pendant 20 minutes.
À mon arrivée, le soleil est trop invitant : en cette dernière fin d'après-midi à San Gimignano, je prends une tonne de photos et je retourne au Musée du vin, déguster un petit blanc sur la terrasse. Il reste 30 minutes avant la fermeture, je suis la dernière à commander et j'ai pratiquement la place à moi seule. Verre de Vernaccia à la main, je savoure les derniers rayons du soleil en regardant les ombres s'étirer. Cet endroit est vraiment magnifique et j'ai peine à le quitter.
Je profite de la luminosité pour refaire des photos, de la campagne et de la petite ville, puis je termine la journée avec un souper au Bettola del Griglio 2 : spaghetti sauce tomates fraîches, escalopes de veau au Vernaccia et à l'huile d'olive, salade verte et vin rouge. Fin de ce beau chapitre...
Au café-pâtisserie, il y a foule plus que de coutume. L'ambiance est bon enfant, il y a du monde de tous âges et tous les sexes alors qu'habituellement les hommes sont en grande majorité. Au point internet, ça bouge aussi : contente que ce soit ouvert! J'ai essayé de me mettre à jour, sans beaucoup de succès...
Fin de l'avant-midi, je me rends à la Casa Ponte a Nappo car la famille Rossi organise un dîner de fête en famille. Au menu, des spécialités toscanes de tous les jours. J'arrive tôt et j'en profite pour lire un peu sous les arbres et me faire un nouvel ami, Bobby, un petit chien barbette mignon et très amical.
Vers 13h30 nous sommes invités à passer à table. En entrée, «ribollita» - littéralement soupe réchauffée ou rebouillie - soupe aux légumes avec pain, suivie de charcuteries de la région et des légumes qui poussent ici au jardin familial : artichauts, pois verts, radicchio, courgettes, tomates. Vin et eau gazeuse à volonté, dessert et vino santo à la fin.
J'ai la chance, comme je suis seule, de partager la table d'Andrea et de son fils Lorenzo, 3 ans, qui prenait plaisir à me nourrir de ses petits doigts durant le repas en me racontant je ne sais quoi en italien de bébé. Le beau-père Carlos est aussi venu faire un brin de causette en italien un peu plus compréhensible. Beau moment privilégié, qui se termine par des photos et des promesses de retour. Car bien que je dorme encore une nuit à San Gimignano, c'est la dernière fois que je vois la famille Rossi, du moins pour ce séjour. C'est avec un réel regret que je quitte la casa vers 15h30.
En pm, retour de ma petite Fiat à Sienne. La route se fait rapidement et sans encombre. Les autoroutes italiennes sont particulières : pas d'accotements, que les voies de roulement. Elles sont faites pour une conduite précise, ce qui me convient tout à fait. Épisode cocasse lors du plein d'essence : ça m'a pris un temps fou à comprendre le système de paiement à l'avance, à un poste de péage unique pour toutes les pompes. Pas de pompiste, tout le monde est en congé!
Contrairement à ce qu'on m'avait dit, le bureau de l'agence de location Maggiore est ouvert. Chanceuse, je reçois même une offre que je ne peux refuser : un des jeunes hommes sur place propose de me donner un lift jusqu'à la gare, m'évitant ainsi une marche d'une demi-heure. Ouf! J'arrive à temps pour attraper un train pour Poggibonsi et de là, pas le choix, un taxi me ramène à San Gimignano car aujourd'hui, la ville est totalement coupée du monde en ce jour férié. 25 euros pour le trajet, que je prends comme un cours d'italien en accéléré car le vieux monsieur qui me conduit est d'une grande gentillesse, il me jase ça en italien pendant 20 minutes.
À mon arrivée, le soleil est trop invitant : en cette dernière fin d'après-midi à San Gimignano, je prends une tonne de photos et je retourne au Musée du vin, déguster un petit blanc sur la terrasse. Il reste 30 minutes avant la fermeture, je suis la dernière à commander et j'ai pratiquement la place à moi seule. Verre de Vernaccia à la main, je savoure les derniers rayons du soleil en regardant les ombres s'étirer. Cet endroit est vraiment magnifique et j'ai peine à le quitter.
Je profite de la luminosité pour refaire des photos, de la campagne et de la petite ville, puis je termine la journée avec un souper au Bettola del Griglio 2 : spaghetti sauce tomates fraîches, escalopes de veau au Vernaccia et à l'huile d'olive, salade verte et vin rouge. Fin de ce beau chapitre...
1 commentaire:
your pictures its so amazing, congratulation!
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