samedi 17 mai 2008

Jour 28 : Florence








































































































































































































































































Samedi 10 mai 2008

AM : Église Santa Croce. Magnifique. L'extérieur est resplendissant de restauration récente mais l'intérieur, vaste et sobre, est encore bardée d'immenses échafauds, particulièrement la nef. Il faudra revenir pour voir l'église dans toute sa splendeur.

Au fil des années, Santa Croce s'est enrichie autant d'oeuvres artistiques superbes que de dépouilles célèbres. Y reposent, entre autres, Michel-Ange, Machiavel et Galilée; des pierres commémoratives soulignent la mort de certains grands personnages, dont Raphael. Visite assez longue (on a l'audio-guide) mais intéressante.

Histoire de changer de goût, nous mangeons du mexicain pour dîner, burritos et sangria. On n'est pas dans la catégorie A+ Arizona, mais ça se laisse dévorer.

PM : Duomo de Florence, un beau morceau typique des constructions florentines prestigieuses, tout de marbre blanc, vert et rose. Lui aussi est en cours de restauration, et l'extérieur porte les marques du passé et du présent; sur l'une des photos, on voit bien le contraste des surfaces propres, nettoyées, juxtaposées à celles qui ne sont pas encore restaurées.

Pause bruschetta et vino nobile dans une enoteca. Excellent vin, très bonne croûte, mais service indifférent. En fait, plus les journées passent, plus je réalise que les Florentins sont des gens très froids, hautains, très complaisants. Que ce soit dans les restos, les magasins ou les musées, les gens ont une attitude très peu invitante; pourtant, cette ville vit aujourd'hui surtout de son tourisme, et donc devrait, selon nos standards nord-américain, faire un effort pour essayer de plaire aux visiteurs, mais non. C'est comme si tout ce beau monde était assis sur ses lauriers, genre «on a une ville extraordinaire et on le sait, et on est assez fin pour vous laisser y venir». Pas de petit plus, les sourires sont rares, et comme ici le pourboire est déjà inclus dans la facture (pour restos et bars), le petit plus ne rapporte pas. À mon humble avis, c'est une attitude tout à fait injustifiée : cela contribue à faire de Florence une ville figée dans le temps, qui manque de modernisme et de dynamisme. Pas si «hot» que ça, finalement. Bien belle, mais à la façon d'un mannequin de cire.

Pause internet où, pour citer une exception qui confirme la règle, le gérant est réservé mais très avenant. Puis souper à la trattoria Quatro Leoni, où notre serveur se comporte comme si son revenu dépendait de notre bon plaisir... autre exception... Bouffe respectable, bon vin maison. Des célébrités telles Sting, Dustin Hoffman et Nick Nolte y sont déjà passés, preuves photos à l'appui sur les murs du resto.

En sortant, retour sur la place Santo Spirito où, quelle chance, nous tombons sur un concert de musique classique en plein air. Magique! Ne manquaient pour terminer la soirée en beauté qu'une promenade sur le pont Vecchio et une gelato fraise et chocolat, mes parfums favoris on dirait..

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