jeudi 24 avril 2008

Jour 10 : E viva la carbonara!



































































































23 avril 2008

Deuxième pèlerinage culinaire à Rome : Antica Carlone, cette fois la Mecque du carbonara, toujours selon mes sources àladistasiennes...

Mercredi midi : c'est ouvert; quelques habitués seulement, surtout masculins, occupent la salle à manger. Une tablée d'hommes à l'allure sympa, les copains du patron, me proposent une place parmi eux; tentant mais tout de même un peu gênant... je refuse en souriant. Remo, le propriétaire, vient à mon secours en m'offrant une table face à la fenêtre. Très gentil, il ne s'adresse à moi qu'en italien, mais parle lentement alors je comprends - pas tout mais presque.

«Québec?»
«Si, sono de Québec.»

Il enchaîne en me demandant si je connais une certaine Josée Di Stasio car elle vient du Québec elle aussi et est venue dans son resto pour les cabonaras... et moi d'essayer de lui expliquer que c'est précisément pour cela que je suis là! Il me parle beaucoup, je comprends l'essentiel, il m'affirme entre autres que ce n'est pas à Rome qu'on fait les vrais carbonaras mais seulement chez Antica Carlone, et maintenant à Québec! Visiblement, il est fier d'avoir fait partie du périple gastronomique italien d'À la Di Stasio.

«Questo vino e migliore con pasta carbonara? Rosso o bianco?»
«Rossi, si, Montepulciano d'Abruzzo. Va bene?»
«Va bene!»

J'attends mon carbonara dans des effluves d'agneau mijoté, de poivre frais moulu, de sauce tomate avec une pointe d'ail, de sauge, d'origan... Mmmm... J'aurais dû appeler ce blogue «Parcours d'une gourmande en Italie»...

Et le dit carbonara se présente, dans une belle assiette ovale... Photo - pour vous faire saliver un peu. D'abord le parfum : divin, salé et surtout poivré. La couleur : jaune moisson. Et le goût... aahhh... c'est mon premier carbonara à vie (l'idée du jaune d'oeuf cru ne me revenait pas vraiment) mais c'est totalement et incroyablement savoureux. La marche est haute pour le prochain! Sincèrement, je ne crois pas possible d'en trouver d'aussi bon à Québec dans un resto, mais qu'à cela ne tienne, j'ai la recette! Remo lui-même sur DVD me rappelera comment faire...

J'ai comme une parenté avec Obélix : «Quand l'appétit va tout va, quand l'appétit va tout va...»

PM
On ne peut décemment venir à Rome sans avoir vu :
- la fontaine de Trévi : gigantesque pan de mur au pied duquel un bassin géant est entouré d'animaux fabuleux, dont des chevaux ailés;
- la piazza dei Spagni, avec son escalier fleuri;
- la piazza del Popolo, ou la place du peuplier (et non pas du peuple).
Trois lieux éminemment touristiques, mais incontournables.

Il faut aussi goûter le meilleur café de Rome, selon les Romains, à la Tazza d'Oro près du Panthéon. Et tant qu'à être dans le coin, pourquoi pas, une gelato de la Cremeria Monteforte. Pour me donner bonne conscience, j'en choisis 2 sortes sans crème : fraise et citron, suprêmement délicieux, ça doit être péché quand même.... Mais on en est pas à un péché près...

Je reviens à l'appart avec le bus 44, qui me dépose, ô joie, directement à la porte.

Pas de souper ce soir. Pas faim... Pas surprenant!

1 commentaire:

Marie-Claude Rhéaume a dit…

Connaissez-vous ‘’la madre’’ Plamaondon ?

Il ne faut pas connaître Danielle depuis longtemps pour comprendre que sa vie est une chronique culinaire en soit. Avec ses belles mains à la Magdalena qui se mettent en mouvement au moment de nous décrire ce qu’elle a mangé la veille, on sent et on salive avec la fille la plus gourmande de sa rue! . Un bol de Korn Flaks est un met exotique quand on regarde comment cette hédoniste déguste avec application… et le terme est faible n’est-ce pas les Dan-fans ?

Je me permets de vous expliquer ici le point d’encrage de l’histoire des papilles gustatives de Danielle… Souhaitons qu’elle me pardonne mais il est impératif pour comprendre l’origine du personnage!

Voilà, c’est ….. ‘’La mama’’

La mère de Danielle, Lorraine ‘’Smart’’ Plamondon cuisinait les meilleurs lunchs à ses blondinettes fillettes. Ces lunchs faisaient l’envie de tous les ados. De la polyvalente en passant par le collège jusqu’à l’Université, les lunchs de Danielle étaient un sujet de discussion qui se faisait entendre jusque dans les chaumières des écoliers qui les réclamaient à leurs mères. Comme une légende urbaine qui a perdurée au-delà du siècle précédent, ma mère Rachel m’en parlait encore il y a qq semaines.

Quand midi sonne, 28 ans plus tard, je sens encore l’odeur qui se dégageait de sa grosse boite tuppeware pleine à rebord, moi devant mon ‘’lunch bag let down’’ Vous pensez que j’exagère mais je vous jure que Lorraine à reçu le prix Nobel du Lunch à Stockholm en 1982? C’est elle-même qui avait fait le cocktail dînatoire lors de la remise des prix … Monsieur Nobel en parle encore !

Chose certaine, elle avait déjà bonne fourchette cette Danielle. Je me réjouissais sincèrement pour elle comme je me réjouis et me régale aujourd’hui à suivre son feuilleton Italien… La seule chose que je n’arrive pas à avaler dans cette histoire c’est l’injustice de ne pas pouvoir ingurgiter autant de ''vin rosso’’ de ‘Pizza bianca Ortolana et ‘’gelato’’ sans en porter le poids de mes excès.

Tu nous donneras ton truc un jour Danielle ?

Ton amie, Maria-Claudia la ‘’Torre Grossa’’